Crédit photo: Bruno Guérin
Le 1er mai dernier avait lieu la deuxième édition de La conférence Boomerang. Initiative organisée par Infopresse, la conférence vise a analyser les enjeux et opportunités de l’industrie du marketing numérique à travers des conférences présentées par des entreprises et experts locaux et internationaux de la communication numérique.
Rassemblement incontournable année après année, l’édition 2014 a été marqué par un fil conducteur autour de la frontière entre physique et numérique qui est vraisemblablement enfin en train de disparaître. Découvrez dans notre résumé 5 points à retenir de la conférence Boomerang 2014.
1. Le consommateur a plus de pouvoir que jamais
Le numérique a surélevé les attentes du consommateur, et cela donne un beau défi aux marques. D’un côté, les consommateurs sont de plus en plus connectés sur leurs appareils numériques, permettant aux marques de les rejoindre n’importe quand et n’importe où. De l’autre, l’autonomisation du consommateur créé une situation où les marques doivent travailler encore plus fort pour se faire remarquer. La solution pour les marques est d’établir un dialogue authentique et humain avec eux pour les rejoindre et son succès passe assurément par la personnalisation et les expériences multi-plateformes transparentes.
2. Le consommateur est tout d’abord un humain avant d’être un utilisateur
Au delà des données, des clics et des conversions, il y a un humain. Dans le numérique, on a souvent la mauvaise tendance à voir le consommateur comme un utilisateur, alors qu’il y a bel et bien un humain derrière. Créer des expériences autant dans le monde réel que numérique est devenu un des plus important médium pour communiquer avec les consommateurs. Le succès d’une marque passe par sa capacité à s’intégrer le plus naturellement possible dans la vie des consommateurs. SelonGolden Krishna, designer UX chez Zappos, la meilleure interface utilisateur reste l’absence totale d’interface. Toujours selon lui, il est temps pour les marques de penser au delà des écrans. Les marques devraient se concentrer sur la résolution de problème, pas simplement la création d’interfaces.
3. La marque devient co-créatrice de contenu (et non de message publicitaire)
L’agence CloudRaker décrit la co-création comme une mode de création de contenu collaboratif mettant à contribution des collaborateurs spécialisés et plaçant les besoins des consommateurs au centre de la réflexion afin de créer de la valeur et une expérience utilisateur unique et durable. En somme, la marque devient l’initiateur et le générateur d’idée, alors que le co-créateur devient créateur de contenu à travers son expression personnelle et ses passions. Le rôle de l’agence quant à elle devient celui de catalyseur et de planificateur entre les deux groupes, assurant que la vision du client soit bien respectée à travers chaque étape de la stratégie de co-création et la gestion des collaborateurs en développant des relations sincères. transparentes mais rigoureuses avec eux.
4. La technologie et les objets connectés permettent de rehausser l’expérience du consommateur
Désormais, la technologie est assez abordable et petite pour concevoir l’expérience à même le produit. Nick Parish, de Contagious, rapporte que grâce aux objets connectés, les marques passent de raconteurs à convoyeurs d’expériences. Le média devient tangible: la technologie haptique permet aux marques de rajouter une dimension à communication, celle du toucher, rehaussant les expériences vécues par les consommateurs.
5. L’approche Full Data permet de donner une touche d’humanité à vos données
Les consommateurs connectés en continu et la démocratisation des données numériques donnent au marques l’accès à une quantité insoupçonnée de data. Comment apporter une dose d’humanité dans tout cet amalgame de big datas, froids et non-qualitatifs? Catherine Bourbeau et Marie-Nathalie Poirier, respectivement anthropologue et stratège numérique chez Telus, décrivent l’approche Full Data où l’on couple des méthodes de recherche quantitatives (cybermétrie, intentions de recherche, etc.) et qualitatives (shadowing, entrevues, etc.) avec comme objectif d’atteindre un haut niveau de validité sans pour autant sacrifier l’agilité au passage.
Retrouvez le récapitulatif vidéo de la conférence: